Ces Naines que vous aimez et qui vous déçoivent

[HRP]Comme promis voici suite à la parution de la Gazette le compte rendu de mon rendez vous avec mon mystérieux expéditeur (que vous devriez avoir identifié si vous avez lu mes chroniques et la Gazette). Ce texte n'est pas de moi mais bien de notre expéditeur je l'ai trouvé parfait et je vous le retranscrit donc ici intégralement... [/HRP]

Quand Boulette pénétra dans l'auberge grouillante de créatures aussi impressionnantes que malodorantes, elle ne remarqua d'abord pas la petite Naine, ou plutôt très petite Naine, car on les sait bien toutes les Naines sont petites, qui attendait assise au fond de la pièce. Elle alla donc s'asseoir au bar en attendant l'arrivée du mystérieux inconnu. Mais après quelques secondes d'attente une boulette de papier percuta sa joue droite pour terminer sa course juste sous son nez. Elle allait se retourner pour renvoyer le projectile à l'idiot qui avait encore une fois voulu se moquer de son nom, mais remarqua qu'un message y était inscrit:

boulette de papier a écrit:

"Ne voyez-vous pas le ruban rouge?"

Boulette parcouru alors la salle du regard et remarqua immédiatement un énorme ruban rouge qui dissimulait en parti la tête de la guerrière. Alors que beaucoup, à raison, auraient trouvé cet accoutrement ridicule, Boulette elle, pensa que cela n'était pas dénué d'un certain charme, et traversa la pièce en direction du ruban. Arrivé à la hauteur de sa mystérieuse admiratrice, cette dernière se leva, ôta son casque (le ruban par la même occasion) qui visiblement avait du appartenir à un troll étant donné sa taille, et salua timidement, mais avec application celle qui occupait ses pensées depuis longtemps. Boulette remarqua immédiatement la grande timidité de son interlocutrice dont elle se souvint avoir aperçu la silhouette lors de quelque bataille et décida après l’avoir saluée en retour et s’être installée en face d’elle de lui faciliter la tâche et d’entamer le conversation.
- Votre casque est…est…enfin je veux dire… vous l’avez sûrement obtenu à la suite d’une bataille, non ?
- Eu…en effet, je l’ai dérobé à un orque que j’avais achevé lors d’un bataille contre l’Alliance…eu non je veux dire la Harde…enfin plutôt la Horde.
- Vraiment ? Et comment l’avez vous achevé ?
- Je dois dire qu’à cette époque que n’avais pour arme qu’un simple bâton taillé en pointe, mais malgré son aspect rudimentaire son efficacité est surprenante, et je l’ai facilement fait traverser une de ses orbites pour le faire ressortir par l’autre. Evidemment il n’a pas survécu.
- Impressionnant ! Je dois dire que cela me rappelle la fois où…
Et ainsi s’en suivirent de longs récits de guerres accompagnés de nombreuses bières, dans une ambiance de plus en plus chaleureuse. C’est alors que la conversation changea totalement de direction, l’alcool y étant pour beaucoup.[/i]
- Ah ! Oui ! Je n’oublierai jamais cette bataille, vous savez c’est lors de celle-ci que je vous ait aperçue pour la première fois, et je dois dire que votre manière de manier la seringue a tout de suit fait une grande impression sur mon cœur.
- Vraiment ? Je heu…je ne sais pas quoi dire…
- Ne dite rien, votre présence ici est pour moi déjà un grand honneur.
Boulette n’était déjà plus aussi à l’aise et se trouva complètement chamboulée lorsqu’elle sentit un pied effleurer sa jambe sous la table. Elle fut alors prise de nausées et de bouffées de chaleur, il faut dire que prise dans ses récits elle n’avait pas compté le nombre de bières ingurgitées mais avais sans doutes explosé le record enregistré par tous les taverniers de ce monde. Notre amie s’excusa donc, et se précipita dans les toilettes de l’auberge. Son admiratrice prenant cette fuite très à cœur, sentit les larmes lui monter aux yeux, donnant la pire interprétation imaginable à cette réaction. Elle sortit en hâte de l’auberge dans un sanglot, elle avait toujours détesté pleurer en public.
Lorsque Boulette revint, un peu honteuse de sa fuit précipité, elle qui croyait être la plus grande buveuse bière, la surprise l’envahit de trouver la table vide. Elle crut d’abord s’être trompé d’endroit, peut être s’étaient elles assises ailleurs ? Mais ses doutes s’effacèrent lorsqu’elle vit l’écusson que son amie lui avait montré. Il s’agissait d’une récompense qu’elle avait gagné à une course de griffon. Elle le retourna et lu gravé dans le bonze, ce qu’elle devina être le nom de la mystérieuse naine : ‘‘Ptitecrepe’’.
Elle rangea alors l’écusson dans une poche de sa besace, celle ou elle mettait les objets de grande valeur, pendant que ce nom résonnait encore dans sa tête. Sans doute un des nombreux effets secondaires des excès de bière au navet pensa-t-elle en rejoignant Jansen au bar...